Haute-Adige Voyage d’automne 2019

Haute-Adige Voyage d’automne 2019

La guerre des forteresses

1914-1918 – 1939-1945

Vendredi 13 septembre 2019

Repas léger à Innerbraz (AUT) au Gasthof Rössle (Bludenz-Vorarlberg)

déplacement sur Brixen / Bressanone (IT)

 

Samedi 14 septembre 2019

Journée organisée par l’Association Bunker Museum

Journée historique (1753-1993)

  • Visite d’ouvrages austro-hongrois (période 1889-1918) à Landro,
  • Visite d’ouvrages du Vallo Alpino (1938-1942) à Landro,
  • Visite du BunkerMuseum (période 1938-1993) à Toblach.

Vue panoramique sur le paysage fortifié alpin local :

  • Castrum romain (période de l’Antiquité),
  • Bornes de la frontière austro-vénitienne (1753),
  • Ligne de front Italo-Austro-hongroise de la Première Guerre mondiale,
  • Bunkers du mur des Alpes (période OTAN) et restes de tourelles de chars Pershing.

 

Dimanche 15 septembre 2019

Déplacement pour Lavarone (IT)

Visite individuelle de l’ouvrage austro-hongrois de Forte Belvedere / Werk Gschwent à Lavarone (IT)

Visite individuelle de la base de missiles sol-air « Nike » du 66º Gruppo Intercettori Teleguidati de Aeronautica Militare à Tuono (IT) ; l’une des 12 bases de missiles sol-air construites dans le Nord-Est de l’Italie pour assurer la défense Sud de l’OTAN

Déplacement sur Rovereto

Apéritif et repas « à la chandelle » et vins du château au Castel Noarna

Lundi 16 septembre 2019

Visite guidée de l’ouvrage austro-hongrois Fort Pozzacchio / Werk Valmorbia

Déplacement vers le site de la colline de Nagià Grom à Manzano

Visite libre du bastion, des tranchées et des positions d’artillerie austro-hongrois de Nagià Grom ; cette colline deviendra la forteresse No 1 de lEtschtalsperre qui intégrera la première ligne de défense autrichienne

Mardi 17 septembre 2019

Visite organisée par la Società Ticinese di Artiglieria

Visite de l’ouvrage d’artillerie A8154 « Mairano 4 » à Iragna

Déplacement sur Mondascia Biasca – FOR TI

 

Visite organisée par l’Associazione FOR TI Museo Militare Forte Mondascia Biasca

Visite des ouvrages d’artillerie A8157 (canon 10.5 cm) et A8158 (canon 10.5 cm) de Mondascia Biasca

Stuttgart – sortie d’été – 2019

Stuttgart – sortie d’été – 2019

Spitzbunker Feuerbach

400 Menschen sucht im Spitzbunker Schutz

„Ruhe! Sofort Hinsetzen! Nicht rauchen“! – die originale Beschriftung ist noch erhalten. Dicke Betonwände, niedrige Deckenhöhe, schlechte Luft – bis zu 400 Menschen suchten in dem 21 Meter hohen Gebäude regelmäßig Schutz während der Angriffe, obwohl der Bunker nur für maximal 305 Personen ausgelegt war. „Es wurde mit Ziegen getestet, dass man mindestens 30 Zentimeter Abstand zur Außenwand halten musste, damit von der Druckwelle bei Treffern nicht die Trommelfelle zerreißen“, berichtet Zielfleisch eindrucksvoll. „Das war natürlich bei so einer Überfüllung überhaupt nicht mehr zu gewährleisten.“

Forteresse Ulm – sortie d’été – 2019

Forteresse Ulm – sortie d’été – 2019

Fort Oberer Eselsberg – Nebenwerk

Batisseurs     Après le dessin du capitaine Ludwig DAITMAIR

                        sous la régie des Lieutenants KÜSTER et LEHMANN

Construction 1883 à 1887

Situation        Dans la forèt de l’Oberer Eselsberg

                        entre l’ancien restaurant „Oberberghof“ et l’université d’Ulm

                        Conservé entièrement

Les deux forts sur lieu étaient construits de 1883 jusqu’à 1887. Ils appartiennent, comme les modernisations des œuvres existantes de la fortification de l’alliance allemande, à l’empire allemand. 

Les œuvres étaient construits pour le combat avec des armes modernes, donc presque tous les murs étaient protégés par des couvertures de terre ou enterrées complètement. Contrairement aux matériaux des ouvrages anciennes, les nouveaux ouvrages étaient construits presque complètement en briques.

L’ouvrage XXXV est le plus petit des deux forts sur lieu et est intitulé „ouvrage annexe“. Le numéro est d’origine d’un tour de l’ancienne fortification, qui n’était pas construit. 

Fort Oberer Kuhberg

Bâtisseurs     Lieutenant royal de württemberg de VALOIS                             (fondements)

                        Lieutenant royal de württemberg de GAISBERG                       (achèvement)

Construction 1848 à 1857

 Situation        Oberer Kuhberg, lieu nommé „Hochsträß“

                         Conservé complètement

L‘ouvrage, le plus à l’ouest des trois fortifications du „Kuhberg“, est situé exactement là, où la pente se fonde avec la plaine en haute du lieu nommé „Hochsträß“. L’alentours descente au nord et au sud abrupte, seulement une bande étroite de terrain se traîne vers l’ouest. Seule angle d’une attaque praticable. Par conséquent, l’ouvrage est dessiné comparable au réduit “Wilhelmsburg”, avec un angle très obtus dans le saillant, un front presque rectiligne s’étendant à travers la plaine. Ce dessin persistait même pendant des variations diverses du dessin plus tard et était réalisé sans changement.

Modane – Bramafan – Torino – 2018

Modane – Bramafan – Torino – 2018

Belle participation de nos membres dans cette excursion de 2 jours. Nous nous sommes posé la question, si le culinaire n’était pas plus important que l’histoire, tellement que les repas que nos hôtes nous ont concoctés étaient riches en goûts et étaient diversifiés.

Merci aux organisateurs pour ce magnifique périple.

Ci dessous, les impressions photographiques.

2017 Besançon – 2 jours dans la ceinture

2017 Besançon – 2 jours dans la ceinture

Sous la houlette de notre guide d’exception, Roland Bois, nous avons pu apprécier une partie des secrets de cette place forte riche en histoire.

2016 – Sargans et la Gothard

2016 – Sargans et la Gothard

Le samedi 11 juin nous avons découvert la région de Sargans

Pour finir dans la région du Gothard, le dimanche 12 juin 2016

2015 Hamburg

2015 Hamburg

Les exclusivités de notre voyage 2015

Mercredi 16 septembre 2015

Visite des abris de protection aérienne « Hauptbahnhof » et « Berliner Tor » 

Jeudi 17 septembre 2015

Visite des installations extérieures de Peenemünde en bus

 Vendredi 18 septembre 2015

Visite du bunker mémorial « Valentin » à Bremen-Farge

2015 Simplon

2015 Simplon

 

Le dispositif du Simplon

Pierre Delévaux et Serge Monnerat nous ont concocté un programme alléchants. Deux cars nous ont conduits, à proximité de la gare de Gampel pour un café/croissant en campagne. Pour les participants, ce fut l’occasion de retrouvailles.

Un groupe se rendait dans un premier temps à Naters, puis il rejoignait l’autre groupe pour un repas en commun à l’hospice. Durant l’après-midi, nous avons ensuite visité le fort de Gondo.

Dans les années 1990, j’avais fait du service dans la région du Simplon. A cette époque, mon intérêt pour les fortifications n’était pas encore une passion, mais simplement de la curiosité.

Lors d’un exercice combiné, une partie de ma compagnie a logé dans cette forteresse de Naters que je jugeais peu confortable.

Avec une certaine émotion, je me suis promené dans les couloirs de cette installation, qui a été remaniée de fond en comble depuis son ouverture au public.

Les magasins de munitions ont été convertis en espace d’exposition pour les Gardes Pontificaux et pour des ensembles d’uniformes de notre armée, couvrant la période de la première guerre à nos jours. Les espaces de visite ont été aménagés avec goût et surtout, avec des moyens considérables, grâce à une ribambelle de sponsors. Le Haut-Valais montre une capacité impressionnante à se mobiliser pour un projet et à attirer des fonds de partenaires externes à la région. Il y a, dans cette partie de notre canton un savoir-faire et une volonté de s’unir pour mener à bien un projet. Une belle leçon pour le Bas-Valais !

Le fort de Naters est un bel exemple de ce savoir-faire. Nous avons été accueillis par des guides connaissant leurs installations sur le bout des doigts. Plus qu’une visite, on peut parler d’un échange. L’ouverture du tunnel du Simplon a pour conséquence la mise en place d’un dispositif défensif comprenant une vingtaine d’objets, dans le tunnel lui-même et aux alentours du portail nord. Parallèlement, les Italiens installent un système défensif au portail sud. La sortie du tunnel est barrée par une suite de grilles et de portes blindées. Un dispositif de déraillement et des ouvrages minés permanents compléteront le concept.

Dès l’année 1935, on envisage la construction de l’ouvrage fortifié de Naters, sur la rive gauche du Rhône. L’emplacement définitif sera toutefois choisi dans la paroi rocheuse située au-dessus de la localité de Naters. Les travaux de construction débutent en février 1939 et le gros œuvre est terminé au début de l’automne. Durant le service actif, l’armement est complété, comprenant dès lors 2 canons de 10,5 cm, 4 canons de 7,5cm ainsi que 6 mitrailleuses. La défense extérieure comprend des positions pour des canons de défense contre avions de 20 mm et pour des mortiers de 8,1 cm. La capacité de logement du fort est d’environ 180 personnes.

L’ouvrage assure l’appui de feu défensif par l’artillerie sur le col du Simplon, sur le secteur Simplon Village – Gabi – Gondo, et les appuis de feu en tir direct sur la gare de Brigue et sur la sortie nord du tunnel du Simplon.

La zone d’efficacité des canons 10,5cm de l’ouvrage de Naters a comme limite gauche la ligne Brigue – secteur à l’est du Monte Léone (inclus) et comme limite droite ligne Brigue – secteur à l’ouest du Fletschorn (inclus). La portée maximum couvre Iselle (portail sud du tunnel) sur l’axe routier du Simplon. En plus de ces trois positions de barrage, le secteur comprend une série d’ouvrages, de barricades antichars, d’objets minés permanents, de postes de commandement et d’abris souterrains pour la troupe.

Dans un secteur que nous n’avons pas visité, l’ouvrage comporte également une unité de repérage d’avions qui avait pour mission d’observer visuellement les accès aériens, hors de portée des radars. S’agissant d’une unité du service complémentaire féminin, les accès étaient séparés et indépendants.

Arrivés à l’hospice, nos «forteressards» nous ont rendus attentifs au fait que le col possédait également une série d’ouvrages de barrages situés sur le haut plateau, sur les versants sud et au nord du col. Ils comprennent une vingtaine d’objets, essentiellement des positions d’armes d’infanterie, des abris, des cantonnements sous roc et des dépôts protégés. La plupart de ces ouvrages ont été construits par la brigade de montagne 11 durant le service actif 1939-1945.

C’est dans la simplicité du réfectoire de l’hospice que nous avons «soigné la camaraderie».

Dans la deuxième partie de notre après-midi, mon groupe a visité le fort de Gondo. Je dois avouer que cela faisait une éternité que je rêvais de cette visite, car en dépit du nombre de jours de service effectués dans cette région, ce fort demeurait pour moi un mystère.

Nous avons été accueillis par 2 guides de la région, qui ont donné à cette visite une aura toute particulière. Un vrai moment de plaisir, que de se faire bercer dans les entrailles de Gondo par la douce musique du oberwalliserdeutsch !

Ce secteur est véritablement un passage obligé. Chaque centimètre est compté. L’ouvrage principal a été en grande partie construit entre 1909 et 1918. A cette époque, le passage se faisait directement devant le fort et non en fond de vallée comme actuellement.

Ultérieurement, peu avant la mobilisation de 1939, cet ouvrage est modernisé afin qu’il puisse remplir sa mission, soit barrer la route Gondo-Simplon et empêcher une poussée ennemie à travers la gorge de Gondo.

On trouve encore des éléments intéressants comme la cuisinière à bois, les moteurs 2 temps pour des batteries en verre, les dortoirs avec les lits en métal et la chaudière à bois. Le transport par câble a par contre été démonté. L’autonomie de l’ouvrage est fixée à un minimum de quatorze jours; une durée plus longue dépend du ravitaillement en munitions et en biens de soutien. L’armement est essentiellement constitué d’armes d’infanterie à tir direct.\r\nDes objets minés permanents permettent la destruction de la route.

Dans le cas du Simplon, le relief découpé, les profondes vallées, l’absence de toute rocade carrossable, la succession de gorges et de plateaux d’altitude favorisent grandement le combat défensif.

Encore MERCI à nos organisateurs pour cette belle journée dans ce secteur du Simplon.

Col Pascal BRUCHEZ

Données techniques provenant du site http://rha.revues.org/signaler5052